Kobudô, ou quand la presse mettait à l'honneur les rats martiaux - Jean-Charles Juster

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Il s'agit de l'ancienne version du titre. La nouvelle : .Kobudô, et moins chère, est recommandée Ce livre est né du constat que la presque totalité des textes produits à Okinawa sur les arts martiaux locaux n’a pas été traduite en langue française, alors qu’une demande sans cesse croissante de références fiables et de première main se fait entendre sur les réseaux sociaux et les forums.Premier ouvrage de traductions permettant d’accéder à la réalité du karate et des kobudô okinawanais et d’en comprendre les contextes socio-historiques, « Kobudô » est une série de textes parus en 1961 dans un journal local d’Okinawa, L’Okinawa taimusu, à l’occasion de la tenue d’une grande démonstration d’arts martiaux à NahaOn trouve ainsi dix-huit portraits, dont ceux de figures de la sphère martiale d’alors telles que Chinen Masami, de la Yamane-ryû, Kaneshima Shinsuke, de la Tozan-ryû, ou Kyan Shin.ei, de la Matsubayashi-ryû ; ou de personnes plus confidentielles telles que Nohara Kama.ichi ou Shiroma Taisei, tous deux experts dans les bâtons des provinces.Leurs anecdotes et réflexions constituent une véritable source de réflexion pour tous ceux passionnés par Okinawa et surtout par ses arts martiaux.Les notes de rigueur sont d’un apport indéniables quand des sujets relatifs à la société du Royaume des Ryûkyû ou tout simplement à la topographie de l’Ile principale sont parfois traités. Quant aux commentaires, ils fournissent des approfondissements sur des points capitaux des arts martiaux insulaires.Une biographie de l’instigateur de l’évènement, Higa Seitoku, complète le travail produit par Jean-Charles Juster pour proposer au lectorat francophone une traduction accessible et intelligible.Texte 4e de couverture :Okinawa, novembre 1961Une démonstration d’arts martiaux traditionnels de toute première importance allait être organisée. Plusieurs dizaines de maîtres des dojos et des villages se préparaient pour cette manifestation parrainée et couverte par le quotidien L’Okinawa taimusu qui dressa à partir d’entrevues des portraits avant-coureurs de ces experts sur neuf éditions.Depuis tombés dans l’oubli, ces articles sont toutefois primordiaux pour comprendre l’état de la sphère martiale okinawanaise un peu plus de quinze ans après la fin de la Guerre du Pacifique. En mettant en valeur leur ressenti d’adeptes et leurs exigences d’enseignants, ces pages invitent à la découverte de ces spécialistes, nés pour certains à la fin du XIXe siècle.Ces courts textes, tels des jalons, constituent véritablement un guide précieux pour le pratiquant contemporain à la recherche d’authenticité et de sens. Un document rare traduit pour la première fois en français, et enrichi d’annotations et de commentaires permettant d’en saisir la portée.

Jean-Charles Juster est né à Paris en 1978.

Fils d’un acupuncteur traditionnel, il passe son enfance entre les traités de médecines chinoises et les classiques chinois, tandis que son père lui apprend quelques points de pression qui font naître en lui un intérêt pour le corps et ses mécanismes.

Intéressé depuis toujours par le Japon, il entre aux Langues'O en 1997, après des études littéraires où il a la chance d’étudier le japonais en 3e langue vivante.

Après une licence de langue, de littérature et de civilisation japonaises, il entame un cycle de maîtrise en 2001.

L'année suivante, il intègre l'école doctorale des Langues'O sous la direction du professeur François Macé, qui dirigera dès lors tous ses travaux de recherche. Influencé par la vision large de la civilisation japonaise de son directeur de recherche, il commence, en pionnier, à s’intéresser à Okinawa, et choisi d’étudier sa culture à travers ses danses.

Le mémoire de son DEA était intitulé Introduction aux danses des Ryükyü.

En 2002, il s'inscrit en ethnologie à l'Université de Paris X Nanterre.

En 2003, il commence sa thèse de doctorat (soutenue en 2007) intitulée : Les rapports entre les danses et les arts martiaux d'Okinawa, de la forme à l'identité

En 2005, il part pour Okinawa, à l'Université d'Okinawa des arts établie à Shuri, afin d'entamer un cycle de master de deux ans. Il a durant cette période rencontré de nombreux spécialistes des arts scéniques okinawanais.

C'est également à cette époque qu'il met en pratique les théories de l'ethno-choréologie apprises à Nanterre, notamment dans le cadre de ses recherches de terrain pour ses travaux doctoraux.

Il commence alors à être introduit dans certaines salles et écoles, comme le Kyûdôkan des Higa, l’Okinawa kenpô de Yamashiro Yoshitomo, le Bunbukan de Nakamoto Masahiro, ou le dojo de Hokama Tetsuhiro.

En 2009, il devient membre du Centre de recherche sur la culture okinawanaise de l'Université Hôsei à Tokyo. Depuis cette année, il effectue des séjours annuels de recherche à Okinawa, principalement dans les milieux des arts scéniques et des arts martiaux.

En 2013, afin de participer à la connaissance de la culture ryûkyû dans le monde francophone, JC Juster co-fonde un groupe de recherche : Culture d'Asie et d'Okinawa.

L'année suivante, il co-publie le premier livre dédié à Okinawa et à sa culture en langue française : Un clan d'Okinawa Les Tamanaha de Shuri.Partant du constat qu'Okinawa est très mal connu en Occident, ou l'est pour de mauvaises raisons, JC Juster a pour but de proposer des écrits simples, mais aucunement simplistes, sur les différents éléments émanant de la culture et de la société des ces îles.

  • Éditeur ‏ : ‎ CreateSpace Independent Publishing Platform (11 mars 2017)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 57 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 1544136404
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-1544136400
  • Dimensions ‏ : ‎ 12.7 x 0.38 x 20.32 cm

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