Un art Okinawanais à la métropole, Florilège sur le développement du karate au Japon - Jean-Charles Juster

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Après trois publications centrées le développement et la présence du karate à Okinawa, le 4e volume de la série de traductions d’écrits capitaux du karate invite le lecteur à découvrir les débuts de cet art martial à la métropole japonaise. Six textes sont ici présentés : « Sur l’enthousiasme pour le karatejutsu à la capitale » et « Histoires sur le karatedô » de Funakoshi Gichin §§ « Les progrès de l’édification du nouveau dojo » de Funakoshi Gigô §§ « La bonne attitude pour la pratique du karatejutsu » et « Le karatejutsu a été instauré en tant que ramification du bushidô japonais » de Mabuni Kenwa §§ « La tradition orale du karate » de Kosugi Hôan. Chacun est d’une valeur différente et nous apporte des éléments nouveaux sur la pratique du karate avant la Seconde Guerre mondiale. Ce livre, varié puisqu’il comprend aussi bien des textes liés au karate shôtôkan qu’à la Shitô-ryû, a été pensé pour permettre à tous les pratiquants de mieux saisir l’évolution de leur disciple. 4e de couverture. Avant de gagner le monde après la Seconde Guerre mondiale, le karate était une disciple japonaise. Mais avant cela, il avait grandi à Okinawa, l’ancien royaume des Ryûkyû. Les années 1920 et 1930 constituent une période cruciale pour le karate qui le vit perdre de son okinawaïté pour s’inscrire dans le cadre des arts martiaux nippons, notamment à travers sa présence dans des clubs universitaires et grâce à l’action des maîtres okinawanais installés à la métropole, à l’image de Motobu Chôki ou Tôyama Kanken. Cette période relativement ancienne à l’échelle du karate moderne est malheureusement peu connue, et les rares textes produits par les acteurs d’alors n’ont jusqu’à présent pas quitté le Japon. En présentant pour la première fois en langue française deux écrits de Funakoshi Gichin et de Mabuni Kenwa, le présent livre nous permet donc d’en apprendre d’avantage sur leur conception du karate alors qu’ils mettaient au point leur méthode en terre japonaise. Un texte fort instructif de l’artiste Kosugi Hôan, un proche de Funakoshi, est également joint au florilège choisi par Jean-Charles Juster. Enfin, l’allocution du fils de Funakoshi, Gigô, dont la version couchée sur papier a pu parvenir jusqu’à nous, finit de rendre ce recueil indispensable. Comme pour les autres ouvrages de cette série, le présent livre est annoté et commenté en profondeur pour saisir l’importance de ces textes au cœur d’un processus qui a permis au karate de devenir ce qu’il est aujourd’hui.

Jean-Charles Juster est né à Paris en 1978.

Fils d’un acupuncteur traditionnel, il passe son enfance entre les traités de médecines chinoises et les classiques chinois, tandis que son père lui apprend quelques points de pression qui font naître en lui un intérêt pour le corps et ses mécanismes.

Intéressé depuis toujours par le Japon, il entre aux Langues'O en 1997, après des études littéraires où il a la chance d’étudier le japonais en 3e langue vivante.

Après une licence de langue, de littérature et de civilisation japonaises, il entame un cycle de maîtrise en 2001.

L'année suivante, il intègre l'école doctorale des Langues'O sous la direction du professeur François Macé, qui dirigera dès lors tous ses travaux de recherche. Influencé par la vision large de la civilisation japonaise de son directeur de recherche, il commence, en pionnier, à s’intéresser à Okinawa, et choisi d’étudier sa culture à travers ses danses.

Le mémoire de son DEA était intitulé Introduction aux danses des Ryükyü.

En 2002, il s'inscrit en ethnologie à l'Université de Paris X Nanterre.

En 2003, il commence sa thèse de doctorat (soutenue en 2007) intitulée : Les rapports entre les danses et les arts martiaux d'Okinawa, de la forme à l'identité

En 2005, il part pour Okinawa, à l'Université d'Okinawa des arts établie à Shuri, afin d'entamer un cycle de master de deux ans. Il a durant cette période rencontré de nombreux spécialistes des arts scéniques okinawanais.

C'est également à cette époque qu'il met en pratique les théories de l'ethno-choréologie apprises à Nanterre, notamment dans le cadre de ses recherches de terrain pour ses travaux doctoraux.

Il commence alors à être introduit dans certaines salles et écoles, comme le Kyûdôkan des Higa, l’Okinawa kenpô de Yamashiro Yoshitomo, le Bunbukan de Nakamoto Masahiro, ou le dojo de Hokama Tetsuhiro.

En 2009, il devient membre du Centre de recherche sur la culture okinawanaise de l'Université Hôsei à Tokyo. Depuis cette année, il effectue des séjours annuels de recherche à Okinawa, principalement dans les milieux des arts scéniques et des arts martiaux.

En 2013, afin de participer à la connaissance de la culture ryûkyû dans le monde francophone, JC Juster co-fonde un groupe de recherche : Culture d'Asie et d'Okinawa.

L'année suivante, il co-publie le premier livre dédié à Okinawa et à sa culture en langue française : Un clan d'Okinawa Les Tamanaha de Shuri.Partant du constat qu'Okinawa est très mal connu en Occident, ou l'est pour de mauvaises raisons, JC Juster a pour but de proposer des écrits simples, mais aucunement simplistes, sur les différents éléments émanant de la culture et de la société des ces îles.

  • Éditeur ‏ : ‎ Independently published (23 janvier 2019)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 128 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 1792775482
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-1792775482
  • Dimensions ‏ : ‎ 12.7 x 0.81 x 20.32 cm

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